Release party album de BASEMENT (noise hardcore) + MIRACULOUS MULE (heavy rhythm’n blues)
- Prix : 6€
- Date : samedi 25 octobre 2014 - dimanche 26 octobre 2014
- Heure : 21 h 00 min - 2 h 00 min
- Adresse : RAZAC SUR L'ISLE
- Salle : L'Art scène
Some Produkt et l’Art scène vous convient à un concert à l’occasion de la sortie du nouvel album de Basement « Counterclockwise » (someprodukt/DayOff) :
BASEMENT (noise hardcore- Libourne)
« Sept ans après ‘Everything Gets Distorted’, Basement nous revient sous les sillons d’un nouvel Ep. En quatre titres accrocheurs autant que ravageurs, les libournais enfoncent le clou d’un rock noise puissant, celui qu’ils ne cessent de fignoler – doucement mais sûrement – depuis leurs débuts en 1996. Livré avec rage par des musiciens pointus n’ayant rien perdu de leur hargne, et produit par le brillant Serge Morattel (Ventura, Knut, Pord…) qui sait décidément prendre soin de gonfler à bloc le rendu des amplis, ‘Counterclockwise’ prend des tournures époustouflantes. Les riffs sont lourds et bien sentis, la basse se fait grasse à souhait, les mélodies sont porteuses d’envolées saisissantes, habitées par un chant saturé et une session rythmique indéboulonnable. Tour à tour, du ‘Labyrinth’ d’ouverture jusqu’au final ‘Cut The Background’, les compositions nous font valser dans un univers écorché. Les refrains, faussement suaves mais torturés, sont tous de véritables montées en puissance, plus particulièrement sur ‘Black Sheep Boy’ et son renfort de guitares acérées, comme sur le tubesque ‘Black Ink Stains’ où le chant nous cueille dans un élan nineties rappelant, aux entournures, la grande époque de Favez. En quatre courts fragments à couper le souffle, ‘Counterclockwise’ marque ainsi au fer rouge le retour de Basement et apparaît, sans aucun doute à ce jour, comme le meilleur du groupe. En continuant d’allier avec brio force et finesse, les prochains titres (à venir?) pourraient promettre de nous écorcher davantage. Chez nous, le mercurochrome reste à portée de main.« (MOWNO – )
MIRACULOUS MULE (heavy rhythm’n blues – GB)
« Si vous n’aviez pas jeté une oreille sur ‘Satisfied’, premier single paru un peu plus tôt cette année, deux éléments vous aideront à rapidement cerner Miraculous Mule: sa pochette d’un autre âge, et son label Bronze Rat qui n’est autre que celui d’un certain Jon Spencer, pas le dernier pour jouir d’une crédibilité sans faille dans le petit monde du rock. En voilà assez pour que ces anglais attirent notre attention et parviennent à la captiver. En effet, bien inscrits dans un revival blues dont les Black Keys d’abord, puis quelques autres comme Hanni El Khatib auront allumé la mèche, ils signent ‘Deep Fried’, un premier album de rock n’roll teinté de blues, rudimentaire et surprenant d’authenticité qui, en parvenant magnifiquement à remettre des influences telles qu’Elvis Presley ou Carl Perkins au goût du jour, saura incontestablement réunir plusieurs générations sous son aile. Au menu, une dizaine de titres parmi lesquels se cachent même quelques standards que Miraculous Mule reprend à sa sauce, ‘I Just Can’t Keep From Crying’ notamment, emprunté brillamment à Blind Willie Johnson. Ce qui ne veut surtout pas dire que le groupe manque d’idées et d’inspiration. Il ne se prive d’ailleurs pas de dissiper tous les doutes en étalant ses multiples talents, comme en jonglant avec les ambiances. Ainsi, d’un titre à l’autre et en confiant le fil rouge de son disque à un groove sulfureux, on peut entendre Miraculous Mule marier l’énergie du rock au gospel dans un élan plus que fédérateur (‘Satisfied’, ‘I’m a Preacher’), puis s’en remettre à un registre plus sombre et introspectif (‘Evil On My Mind’, ‘Bal’ Headed Woman’) pour doucement vous inviter à une balade (‘Country Circuit Preacher’). Une véritable démonstration de force, plus encore de la part de musiciens anglais qui n’ont assurément pas fini de faire parler d’eux. » (MOWNO – )